La journée d’étude de l’Association des anciens députés au Parlement européen fait salle comble. Les premières rangées sont occupées par des personnes ayant à leur actif une longue carrière en politique
et le reste de l’assemblée est constitué d’étudiants. Le thème choisi est l’avenir de l’Europe, la question étant de savoir comment
la famille des peuples européens vivra les décennies à venir. Les jeunes écoutent les discussions avec grand intérêt et ont à cœur d’apporter leur contribution. Ils sont très habiles pour relayer en temps réel les messages sur les réseaux sociaux. C’est l’occasion pour nous-mêmes de faire nos premiers pas, au nom de l’association, dans la sphère numérique. Pour certains, c’est une découverte, tandis que d’autres sont déjà habitués, mais l’enthousiasme est bel et bien là! Avec ces jeunes, nous partageons la volonté de vivre dans une Europe unie et pacifique et de profiter d’un environnement sain et d’un niveau de vie décent.
Au cours de la législature précédente, le Parlement européen a adopté l’essentiel de la législation relative au marché unique numérique de l’Union européenne, qui a été présenté comme l’une des trois priorités de
la première femme présidente de
la Commission européenne, Ursula von der Layen.
Notre association s’est fixé
comme objectif de développer
la communication numérique et d’encourager tous ses membres,
y compris les plus anciens, à en
faire usage afin de pouvoir mieux dialoguer avec les jeunes et avec tous les citoyens européens.
Le conseil d’administration, présidé
par Hans-Gert Pöttering, appuie le développement des moyens
de communication modernes, tandis que le secrétariat fournit un soutien technique et se charge de l’organisation des contenus.
En avril 2019, j’ai été élue au conseil d’administration de l’AAD en tant qu’ancienne députée slovène au Parlement européen. L’une de mes responsabilités consiste à développer la communication numérique au sein de l’association. Pour beaucoup, cela est loin d’être facile, mais l’apprentissage tout au long de
la vie nous permet d’acquérir de nouvelles connaissances, d’accroître notre force intérieure et de nouer de nouvelles amitiés.
Le passage au numérique touche tout le monde. Les jeunes apprennent très tôt à se servir de ces technologies, et nous pouvons tirer parti de leur expérience, de celles de nos enfants et petits-enfants. Il est tout à fait possible de passer à une utilisation accrue de ces outils et de le faire de façon éthique.
– Les technologies numériques renforcent la connectivité entre
les générations et réduisent l’écart existant entre les plus jeunes et les plus anciennes.
Les jeunes sont le ciment qui unit
les peuples européens, grâce
au programme Erasmus et au numérique. Nous pourrons être
de meilleurs alliés pour eux si nous suivons l’évolution dans le domaine de la communication numérique.
– Les technologies numériques permettent de promouvoir les valeurs européennes et de mettre en relation des citoyens des différentes régions d’Europe.
Le nouveau site internet de l’AAD
sera conçu différemment afin de permettre un accès public aux informations et un accès limité
aux membres de l’association dans certains cas. Consultez régulièrement la page www.formermembers.
eu nous permet de nous tenir au courant de l’actualité européenne, des événements organisés par l’association et des contributions que chacun d’entre nous peut y verser. Utilisés à bon escient, Facebook et Twitter peuvent jouer le même rôle.
– Les technologies numériques présentent un intérêt au quotidien, permettant un échange d’informations et un partage d’expériences personnelles.
Dans ma jeunesse, j’aurais rêvé de pouvoir apprendre à distance, depuis mon village dans les Alpes slovènes, venir en aide à mes parents malades grâce à la télémédecine, acheter
des billets en ligne pour le concert des Beatles à Londres ou parler sur Skype avec mes amis vivant de l’autre côté du Rideau de fer. Aujourd’hui, tout cela est devenu réalité. Avec un petit effort, nous pouvons acquérir
le même niveau de compétences numériques que les jeunes. Ces journées d’étude nous ont permis d’accomplir un pas dans cette direction. Nous avons rajeuni!
Zofia Mazej Kukovic
PPE, Slovénie (2011-2014) zofija.mazejkukovic@gmail.com